On admet Jusqu'ici que le XVe siecle est une $\acute{e}poque$ phare de l'histoire de l'imprimerie avec l'apparition de la typographie en Orient et en Occident, $c'est-\acute{a}-dire$ en $Cor\acute{e}e$ sur le Rhim. Cependant, $l'\acute{e}poque$ de l'invention typographique en $Cor\acute{e}e$ doit $\hat{e}tre$ $devanc\acute{e}e$ encore d'un ou deux siecle. Outre cette question, il est $\acute{a}$ noter ici que les caracteres mobiles $m\acute{e}talliques$ Kyemi, fondus en 1403, ont $jou\acute{e}$ un $r\hat{o}le$ $tr\acute{e}s$ important dans l'histoire de la typographie mondiale et que les $caract\acute{e}res$ kabin qui leur $succ\acute{e}derent$ en 1434 menerent la typographie $cor\acute{e}enne$ a son $apog\acute{e}e$. Or, les recherches $cor\acute{e}ennes$ se satifait de la primaute de l'invention en Coree des caracteres mobiles metalliques, mais n'adoptent pas une attitude suffisament critique. Aussi, l'auteur a-toil voulu s'interroger sur la veritable valeur de la typographie de la dynastie de Choson tant au point de vue de l'histoire de l'imprimerie mondiale. En premier lieu, on etudie, comme une chronique, les caracteres mobiles metalliques importants tout au long de la dynastie de Choson sans donner une interpretation nouvelle. C'est dans deux derniers, qu'on essaie de developper ses idees sur la typographie en Coree notamment la question technologique qui devrait etre le fond des recherches. Aussi, on y etudie, la technique de la typographie ancienne en Coree interpretee selon une methode scientifique et moderne et, enfin, le bilan synthetique en cherchant les raisons qui freinerent son developpement en Coree malgre la performance de ses debuts. A l'issue de ces recherches, on ne peut s'empecher d'eprouver une certaine insatisfaction a cause de l'ambiguite des explications que l'on trouve dans des documents fondamentaux. Avec ce difficulte on a voulu, au moins, exposer des points discutatables qui devraient etre les recherches a futur.