• 한국프랑스학논집
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• v.101
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• pp.303-332
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• 2018

Une vague de protestation populaire a fait tomber en 2011 le régime autoritaire de Ben Ali en Tunisie. Rapidement, cette colère s'est emparée des rues de plusieurs pays du monde arabe. Six ans plus tard, le bilan est maigre puisque seule la Tunisie est globalement parvenue à effectuer une transition démocratique. Malgré cela, le gouvernement dominé par les islamistes de Ennahda accumule les échecs. La situation économique est catastrophique et le chômage en hausse constante. 'Kasserine', une ville située au centre-ouest de la Tunisie, est en proie à des attentats terroristes et un nid de djihadistes. En raison de cette situation, la Tunisie est ménagée par les djihadistes comme terre de prédication. Plusieurs groupes terroristes se montrent actifs et rivalisent l'un à l'autre dans cette région. La recherche du travail nous a conduit à examiner les activités des groupes terroristes et leurs concurrences, dûs à l'instabilité de Kasserine. Ils menacent non seulement la stabilité et la sécurité de la frontière de l'Algérie et la Tunisie, mais aussi des pays du Maghreb et de l'Europe. Ce qui a poussé les autorités algériennes et tunisiennes à joindre leurs efforts pour neutraliser les groupes terroristes, en établissant un plan opérationnel coordonné de sécurite. Pour Tunisie, elle ne doit pas négliger de surveiller la région isolée telle que 'Kasserine' et doit également intensifier sa coopération frontalière avec l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme. Sinon l'insécurité et l'instabilité de la frontière entre deux pays risquent de durer longtemps.