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Querelle autour de l'Andromaque de Pitra et Grétry et analyse de leur opéra (피트라와 그레트리의 오페라『안드로마케』 논쟁과 작품 분석)

  • 강희석
    • 한국프랑스학논집
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    • v.104
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    • pp.25-77
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    • 2018
  • L'objectif de ce travail est d'étudier la querelle et la réception de l'Andromaque de Pitra et Grétry, de comparer leur œuvre à la tragédie de Racine et de saisir la signification des modifications qu'ils y introduisent. Dans notre optique, il est essentiel de prendre en compte la réception d'Andromaque sur la scène lyrique du XVIIIe siècle. Andromaque est le plus populaire des sujets tragiques dans l'opéra seria de cette époque. Cette popularité exceptionnelle est liée à celle de la tragédie de Racine sur laquelle les livrets d'opéra ont été basés. Parmi ces livrets, celui de Salvi est le plus mis en musique au cours de ce siècle. L'expression des sentiments humains dans l'Andromaque de Racine correspond au sujet de la réforme de l'opéra. Dans le dénouement heureux de Salvi, alors qu'Andromaque devient amoureuse de Pyrrhus et accepte de se marier avec lui, Hermione accepte finalement Oreste. Après le grand succès de l'Iphigénie en Aulide de Du Roullet et Gluck, Devisme, nouveau directeur de l'Académie royale de musique fait appel à Grétry pour renouveler son répertoire. Les Comédiens-Français empêchent les représentations d'Andromaque en 1778, puisque Pitra, librettiste de Grétry emprunte de nombreux vers à la tragédie de Racine et les emploie dans la même situation. Pourtant, il fait lui-même souvent les vers pour les airs et les chœurs ainsi que pour les divertissements. Malgré son adaptation problématique, il donne une dignité tragique à son livret en imitant Racine. Le 6 juin 1780 lors de la première représentation, le succès de l'opéra de Pitra et Grétry est mitigé et le livret est critiqué. Le lendemain, Grétry et Pitra réagissent aux critiques en introduisant plusieurs changements dans le livret et le succès de leur opéra s'affermit petit à petit. En août, Grétry interrompt la représentation d'Andromaque pour pratiquer quelques changements. Si on compare le livret de la première représentation à la version remaniée en 1780, il y a plusieurs modifications importantes. Ils suppriment les vers raciniens inappropriés et la tirade où l'héroïne évoque la nuit éternelle du sac de Troie. Pour favoriser la rapidité de l'action, sont retranchés les danses et les chœurs de la fin du premier acte. L'évocation du matricide d'Oreste est supprimée en raison de la bienséance. Il est important de comparer la version modifiée en 1780 à l'Andromaque de Racine pour saisir la conception esthétique de Pitra et de Grétry sur l'opéra. Pour découper leur ouvrage en trois actes, ils remplacent les confidents comme Pylade et Cléone par des chœurs et intègrent Céphise aux femmes troyennes. Pour simplifier encore l'action, Pitra et Grétry ne conservent pas l'exposition racinienne et diminuent le nombre des scènes où Oreste et Hermione apparaissent. Tandis que ceux-ci perdent leurs épaisseurs psychologiques, le rôle d'Andromaque est plus mis en avant. Ils resserrent l'intrigue autour du personnage d'Andromaque tout en gardant ses scènes importantes du modèle racinien. Ils portent à la scène ce qui est en récits chez Racine comme la scène au tombeau d'Hector, la cérémonie nuptiale et l'assassinat de Pyrrhus. Mais Pyrrhus et Hermione réagissent comme si Andromaque acceptait de se marier avec lui avant sa décision prise au tombeau d'Hector. Il est intéressant de noter que le même défaut se trouve dans le livret de Salvi. Le compositeur compense quelques défauts de son librettiste par ses talents musicaux. La musique de Grétry sert le drame intelligemment sans le gêner et les divertissements sont intégrés à l'action en produisant un effet harmonieux. Avec le remaniement du troisième acte en 1781, Andromaque connaît un grand succès auprès de la critique. L'ouvrage de Pitra et Grétry est considéré réellement comme un véritable opéra par le public et ce nouveau dénouement s'écarte sensiblement de celui de Racine. Pour compenser cette défiguration, ils se rapprochent partiellement de Racine dans la première moitié du dernier acte: comme chez Racine, Andromaque croit voir l'ombre d'Hector et finit par régler son dilemme; l'entretien entre la mère d'Astyanax et Céphise est développé sans l'intervention du chœur des femmes troyennes. Dans la seconde moitié du troisième acte dont le cours de l'action est totalement différent de celui de Racine, Pyrrhus et ses soldats se battent avec Oreste et les Grecs qui enlèvent Astyanax. Pitra et Grétry préparent soigneusement le changement des sentiments d'Andromaque: elle prie les dieux de sauver son fils et le roi; Pyrrhus ordonne à ses soldats de défendre cet enfant. Quand il sauve l'enfant et le rend à Andromaque, elle dit à son fils «Ô mon fils, ton vainqueur est ton père». Elle témoigne de la reconnaissance envers Pyrrhus et le prend pour nouveau mari. Dans le dénouement du livret de Salvi elle éprouve de l'amour pour Pyrrhus et ce changement brusque de ses sentiments constitue une faiblesse. Pitra et Grétry souligne l'amour maternel d'Andromaque: la scène du couronnement d'Astyanax accentue l'image de la mère tendre qui veille sur son fils.

La signification du dépassement de soi dans le Thomisme (토미즘의 인간적 행위에서 '자기초월'의 의미)

  • Lee, Myung-Gon
    • Journal of Korean Philosophical Society
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    • v.105
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    • pp.49-74
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    • 2008
  • Le but de notre recherche est $d^{\prime}{\acute{e}}clairer$ la nature du $d{\acute{e}}passement$ de soi aux actes humaines dnas le Thomisme. Dans le Thomisme la nature humaine qui a la raison et la $volont{\acute{e}}$ a une $intentionnalit{\acute{e}}$ ver la fin ultime. De sorte que les actes humaines qui $corr{\grave{e}}spondent$ cette nature humaine a un $caract{\grave{e}}re$ du $d{\acute{e}}passement$ de soi visant toujours plus que le $pr{\acute{e}}sent$. Le fondement de cet acte du $d{\acute{e}}passement$ de soi est $l^{\prime}{\hat{a}}me$ rationelle qui est la forme substantielle de l'homme et de soi subsistante. Chez st. Thomas ce $caract{\grave{e}}re$ du $d{\acute{e}}passement$ a trois ${\acute{e}}taps$ distinctes : (1)le $d{\acute{e}}passement$ dans l'ordre du $progr{\grave{e}}s$ naturel (2)le $d{\acute{e}}passement$ de soi dans l'ordre morale (3)le $d{\acute{e}}passement$ de soi dans l'ordre de la religion. Le $d{\acute{e}}passement$ dans l'ordre du $progr{\grave{e}}s$ naturel apparaît d'abord au $caract{\grave{e}}re$ de $l^{\prime}{\hat{a}}me$ rationelle. St. Thomas $d{\acute{e}}finit$ les vertus rationelles comme $^{\prime}pl{\acute{e}}nitude$ dans le $f{\acute{e}}blesse$, parce qu'il $consid{\grave{e}}re$ la vertu rationelle comme $finalit{\acute{e}}$ des $facult{\acute{e}}s$ du sens $ext{\acute{e}}rieur$. L'homme par le sens $ext{\acute{e}}rieur$ reçoit des $esp{\grave{e}}ces$ sensibles(especies sensibilis), et $poss{\grave{e}}de$ les images. Puis cette images sensible devenant la $r{\acute{e}}alit{\acute{e}}$ spirituelle sous forme du $m{\acute{e}}moire$ et du souvenir, devient aussi la partie de son existence. Donc chez st. Thomas la vertue rationnelle n'est pas simplement un $facult{\acute{e}}$ $sp{\acute{e}}culative$, mais elle est dans l'ordre du devenir et du $pl{\acute{e}}nitude$. A cette raison st. Thomas compare la raison(ratio) comme $g{\acute{e}}n{\acute{e}}ration$(generatio) et l'intelleigence(intellectus) comme ${\hat{e}}tre$(esse). C'est-${\grave{a}}$-dire la raison $d{\acute{e}}passe$ le sensible et l'intelligence $d{\acute{e}}passe$ la raison. Le $d{\acute{e}}passement$ de soi dans l'ordre morale $li{\acute{e}}$ au $progr{\grave{e}}s$ de la conscience. Chez st. Thomas la perception de l'objet $ext{\acute{e}}rieur$ ayant pour but d'avoir conscience de soi, se perfectionne ${\grave{a}}$ ceci. D'avoir conscience de soi signifie d'avoir $l^{\prime}identit{\acute{e}}$ de soi, et de-$l{\grave{a}}$ apparaît l'acte moral en tnat qu'acte $sp{\acute{e}}cifique$ humain. La raison pour laquelle la vie morale elle-$m{\hat{e}}me$ a un $caract{\grave{e}}$ du $d{\acute{e}}passement$, c'est que l'acte humaine qui corresfonde ${\grave{a}}$ $l^{\prime}identit{\acute{e}}$ du soi est une vie qui vise toujours plus que le $pr{\acute{e}}sent$ ou $l^{\prime}id{\acute{e}}al$. Quant au problem du $d{\acute{e}}passement$ dans l'ordre de la religion, chez st. Thomas en raison de $l^{\prime}affinit{\acute{e}}$ entre Dieu et l'homme, $o{\grave{u}}$ il y a des vertues infuses(virtutes infusas), il y a une sorte du $d{\acute{e}}passement$ religieux. Car ces vertues infuses signifie la communication entre Dieu(${\hat{E}}tre$ absolu) et l'homme(${\hat{e}}tre$ fine) et cela signifie le $d{\acute{e}}passement$ de l'humain vers le divin. Cette $id{\acute{e}}e$ thomiste permet de penser que $o{\grave{u}}$ il y a un $d{\acute{e}}passement$ de soi dans la vie religuse d'une personne, il y a une intervention $r{\acute{e}}elle$ de la providence divine. Cette $pens{\acute{e}}e$ thomiste sera alors un $caract{\grave{e}}$ $r{\acute{e}}aliste$ face ${\grave{a}}$ la $pens{\acute{e}}e$ $id{\acute{e}}aliste$ qui n'admette que le $d{\acute{e}}passement$ absolu comme $d{\acute{e}}passement$ religieux.